2007年4月13日星期五

Les Poupées Russes

Réalisé en 2005,  le film « Les Poupées Russes » est  même plus sympa, dont le sous-titre est 5 ans plus tard. On y retrouve les personnages du film  «  L’auberge Espagnole » 5 ans après.


Sans suivre un ordre, j'ai vu ce hyper beau film il y a 1 an avant « l'auberge espagnole ». Un an après, aujourd’hui, ce texte du film fait réfléchir encore de plus en plus:

 

Dans le train, Xavier:

 

« J’ai repensé à toutes les filles que j'avais connues, avec qui j'avais couchées ou même que j'avais seulement désirées. Je me suis dit qu'elles étaient comme des poupées russes.     

 

On passa sa vie entière à jouer à ce jeu là. On est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée depuis le début dans toutes les autres. On ne peut pas l'attraper directement, on est obliger de suivre le cheminement. Il faut les ouvrir l'une après l'autre en se demandant à chaque fois. 

  

Est-ce que c'est elle la dernière? »


Voici des commentaires (modifiés) là-dessus :

 

« Si « l’auberge espagnole » nous montrait un peu plus une formidable histoire d’amitié transeuropéenne, le second film se concentre sur Xavier et ses déboires amoureux. Si le premier film nous montre l’épanouissement et le passage de l’ado coincé à l’adulte bien dans ses baskets, le second film nous place dans la situation des trentenaires qui doivent faire des choix qui vont déterminer toute leur vie. »

 

«« Les Poupées russes » est plus profond que son prédécesseur. Si le premier prônait l'amitié, la deuxième traite de l'amour et du "bordel" que cela génère dans chacun de nous. Bordel qui se retrouve par ailleurs dans la construction du film, véritable puzzle scénaristique, mais qui lui donne une atmosphère folklorique, et quasi slave, grâce à une Bande Originale festive et réussie. Cette ambiance volontairement désordonnée donnée par Cédric Klapisch ressemblant au vrac intérieur de Xavier, vient contrebalancer avec la recherche de l'universalité des sentiments amoureux, des regards qui en disent long, des doigts qui s'effleurent douze secondes mais qui donnent un sentiment d'éternité. »

没有评论: